Interview
Aujourd’hui, mardi 18 mars 2025, nous interviewons Simon Deveaux, pompier de Paris depuis 10 ans, sergent à la caserne de Villeneuve-Saint-Georges.
– Combien faites-vous d’interventions par jour ? Je fais environ entre 10 et 15 interventions par jour en fonction du poste. Lorsque je suis à l’ambulance c’est là que je suis le plus sollicité.
– Pourquoi avez-vous décidé de devenir pompier ? J’avais envie d’aider les autres, de trouver des solutions lorsque les personnes ont besoin d’aide. J’ai également toujours aimé faire beaucoup de sport et dans une caserne nous en faisons tous les jours.
– Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier ? On ne sait jamais comment va être la journée, sur quelles interventions nous allons être appelées. Les jours ne se ressemblent jamais !
–Quelle est la mission la plus dangereuse que vous avez faite ? J’ai fait parti d’une section de pompiers spécialisée dans les incendies importants (Exploration Longue Durée). Grâce à cela, j’ai pu éteindre des feux de parking souterrain. C’est une situation qui peut être dangereuse et assez délicate en tant que pompier.
– Quelle est la chose que vous aimez le plus ? J’aime éteindre des feux et partager des moments de cohésion avec mes camarades. On est très proches et solidaires les uns des autres parce qu’on est amenés à vivre ensemble. J’aime aussi être au contact des gens, aussi différents qu’ils soient. C’est un métier humain avant tout.
– Avez-vous déjà sauvé la vie d’une personne ? Oui et c’est une joie indescriptible de sauver quelqu’un. On se sent utile ! Au quotidien il faut beaucoup s’entraîner: faire beaucoup de sport et réviser ses manœuvres. Notre métier n’est pas toujours facile et très exigeant. Alors lorsqu’un jour on a l’occasion de sauver une vie, les efforts et sacrifices du quotidien prennent tout leur sens.
-Que faites vous quand l’alarme de la caserne sonne ? Il faut partir sur intervention le plus vite possible, chaque seconde compte, on arrête ce que l’on fait, on s’habille et on part. L’ensemble de l’équipage doit être prêt à partir en maximum trois minutes.
Les élèves de CM2 A Saint-Éxupéry A
Notre métier n’est pas toujours facile et très exigeant. Alors lorsqu’un jour on a l’occasion de sauver une vie, les efforts et sacrifices du quotidien prennent tout leur sens.
Simon Deveaux
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